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Marie, peux-tu nous raconter ton parcours ?

J’ai toujours été passionnée de dessin et aussi de haute couture. Je suis les défilés, mais ce qui me plaît par dessus tout, ce sont les plis, les coutures, les finitions. Lorsque j’étais adolescente, je faisais des jupes pour mes copines, en utilisant parfois les jeans de ma mère pour les transformer. A tel point que ma mère a fini par découper un de mes tee-shirts pour me faire comprendre que je ne pouvais pas continuer à cisailler ses vêtements (rires). J’ai toujours su que je voulais créer des vêtements mais je pense qu’avant mes 30 ans, je n’avais pas la maturité pour.

Est-ce qu’il y a une ou des personnes que tu admires particulièrement ?

Mes grands-mères cousaient toutes les deux. C’est à croire qu’il y a une histoire de génétique ! Ma grand-mère maternelle était couturière de métier et elle a réalisé une pièce que je trouve extraordinaire : un couvre-lit avec de toutes petites fleurs brodées, qu’elle a cousu et tricoté elle-même lorsqu’elle a épousé mon grand-père. Ma grand-mère paternelle possédait un mannequin de couture avec ses mensurations, pour réaliser ses propres vêtements sur mesure. Je l’ai conservé chez moi ! Elle faisait broder ses initiales partout – sur les mouchoirs, les coussins, les draps, les serviettes – et j’adorais cela car on avait le même nom. Je trouvais cela fantastique d’avoir, moi aussi, mes initiales brodées un peu partout. Cela me faisait rêver, et je me sentais spéciale. Je tiens beaucoup à ma famille, d’ailleurs, beaucoup d’éléments de la Maison MACCI sont des références à des souvenirs d’enfance.

La Maison MACCI, c’est finalement un rêve qui devient réalité ?

On peut dire que oui (rires).

Est-ce que tu as une anecdote ou un souvenir marquant à nous raconter ?

J’ai une petite anecdote à vous raconter…Le jour où ma meilleure amie s’est mariée, j’étais son témoin. Lorsque le maire a annoncé « profession du témoin : styliste », on a
tous éclaté de rire car ce n’était pas le cas. Mais tout le monde savait que c’était mon rêve de le devenir. Et finalement c’était prémonitoire !

Quelle est la pièce la plus emblématique à tes yeux ?

Il y a une pièce phare de la maison : c’est le chemisier « Primu ». Je le voyais tellement spécial, que je voulais le faire produire, pour voir le rendu dans la matière. Il y a aussi l’imprimé Corail qui est l’emblème de la maison : il s’agit d’un imprimé auquel je pense depuis longtemps.

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